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4, rue du colonel Fabien

 

Famille Bassez

 

 

 

 

Il est dans notre rue une maison blanche blottie au fond d’une longue allée, dont le portail toujours ouvert, ce qui facilite à la fois l’entrée des visiteurs et des voitures (toujours consciencieusement garées) : c’est la maison de la famille Bassez.

 

Sa particularité est d’être la première bâtie aussi loin des bruits de la circulation, ce qui lui donne un charme particulier avec celui des fleurs et des arbres bordant l’entrée des visiteurs, invités à franchir le grand portail, et à cheminer jusqu’à la porte d’entrée de la maison, située sur le balcon-terrasse.

 

Origine du terrain

 

Comme nous l’avons dit précédemment dans l’histoire de la maison du n° 2, le terrain de 460 m2 sur lequel la maison du n°4 est construite, résulte d’un partage familial des précédents  propriétaires : la famille Simmat, qui possède à la fois des terres sur la rue du Colonel Fabien et une grande propriété se trouvant derrière ces terrains, dont l’entrée se situe au n°25 de la rue des Sables.

 

Ce lotissement, agréé par arrêtés préfectoraux des 1er février et 24 avril 1967, permet aux deux frères Simmat de bénéficier chacun d’un lot de terrain constructible en retrait des autres alignements, et ayant vue sur l’arrière des autres pavillons de la rue.

 

Roland Simmat reçoit le lot du n° 4 et Jean, celui du n°6 de la rue du Colonel Fabien (voir n° 6).

 

Construction de la maison

 

Sur ce terrain de 460m2 qui lui échoit, Roland Simmat fait construire la Maison dont la façade n’a pas changé depuis l’origine, avec ses larges ouvertures et sa porte centrale au rez de chaussée, ouvrant sur le balcon terrasse, ainsi que ses deux fenêtres du premier étage encadrées par une avancée élégante de la toiture de tuiles.

 

La construction est confiée à la Société Ouest Construction, dont le siège est à Mamers dans la Sarthe, chargée de faire les plans et de construire la maison entre le 12 février 1968 (permis de construire) et le 7 juillet 1969 (certificat de conformité).

 

Elle est composée d’un sous sol avec garage, chaufferie, buanderie, cave à vin ; d’un rez de chaussée avec entrée, cuisine, séjour, 2 chambres, salle de bains, w.c. et d’un premier étage avec 2 chambres, cabinet de toilette et roberie.

 

La famille Simmat ne reste pas longtemps dans la maison et quitte Viroflay pour la Bretagne en 1976.

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L’achat de la maison par la Famille Bassez

 

Revenant, pour des raisons professionnelles, de Loire Atlantique vers la région parisienne, après avoir pris une location à Maurepas, la famille souhaite se rapprocher de Paris.

 

Jeannine et André recherchent une maison dans Chaville ou Viroflay, attirés par la verdure de l’ouest parisien et l’attrait des 5 gares SNCF qui relient ces deux communes à la capitale. Cela permettra de réduire le temps de trajet vers Paris ou la Défense.

 

En prospectant notre quartier ils découvrent la pancarte « à vendre » sur la maison Simmat. Le temps de prendre contact avec l’agence, et l’affaire se conclut par un acte d’achat le15 février 1977 devant maître Jacques Dauptain, notaire à Cachan.

 

La famille Bassez

 

André est Ingénieur de l’Ecole des Arts et Métiers de Lille et de l’Ecole Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs de Rueil. Il travaille chez ELF, Jeannine reste au foyer pour se consacrer à ses tâches de mère de famille.

 

Mariés le 26 octobre 1962 à la Mairie de Gentilly. Nés tous les deux sous le signe de la Balance, ils forment un couple « équilibré » et ont deux enfants : Pierre Henri né le 13 août 1964 et Isabelle le 29 octobre 1966.

 

Lorsque la famille emménage dans notre rue du Colonel Fabien, au printemps 1977, l’Association est heureuse de l’accueillir à son Assemblée Générale du 14 juin 1977 .Nous la retrouvons lors de nos Fêtes et notamment à celle du dimanche 23 septembre 1979 pour l’inauguration de la terrasse de Claire et Philippe Luxereau.

 

L’agrandissement de la maison

 

Très vite, la maison, qui  reçoit parfois des parents de province, s’avère manquer de pièces.

 

Qu’à cela ne tienne, l’entreprise de maçonnerie Romanzin de Viroflay est chargée, en 1980, de transformer le toit pentu couvrant l’étage à l’arrière de la maison en une avancée semblable à celle de la façade avant, permettant ainsi de créer deux chambres supplémentaires, éclairées par trois nouvelles fenêtres.

 

Leurs engagements civiques et sociaux

 

Dans le quartier : dès son arrivée, il y a 27 ans, la famille Bassez s’est rapidement investie dans l’Association du Colonel Fabien où André est élu membre du conseil d’administration de 1979 à 1992, date à laquelle Jeannine le remplacera et deviendra secrétaire de l’association jusqu’en 1997.

 

Dans la ville : Jeannine prend plaisir à travailler avec Mme de Gisors, historienne et archiviste de la Ville de Viroflay. Elle reste très discrète sur sa participation à ATD Quart Monde.

 

Elle fut longtemps, comme Mauricette et Gisèle, une maman ou une grand-mère « Aide aux devoirs », activité qui lui a procuré beaucoup de plaisir.

 

Plusieurs enfants du quartier : Nora, Samir, Fahat, gardent un bon souvenir de la patience de Jeannine.

 

André milite depuis 1980 dans l’Union Urbaine de Défense et de Protection de l’Environnement et du Cadre de Vie (UUDP VIROFLAY). Il est devenu son Président depuis 1989.

 

Son sujet favori est le bouclage de l’A 86, mais laissons lui la parole :

 

« La dernière péripétie inquiétante est l’évacuation de l’air pollué du tunnel sur le site de la source à Viroflay (près de la piscine). Cette pollution retombera sur Viroflay et ses environs, ce que je n’admets pas pour l’atteinte du cadre de vie de nos concitoyens.

Mon second souci actuel est la ligne de tramway de Viroflay R.D. à Vélizy puis Chatillon ; les travaux d’urbanisme et de voirie, l’amélioration des transports en commun, la lutte contre le bruit sont également mes sujets de préoccupation ».

 

Récemment, lors d’une exposition itinérante de Cofiroute à Viroflay, sur le tunnel de l’A86, j’ai suggéré à André d’aller y faire un tour !  Cela n’a pas manqué : il s’est trouvé dans l’obligation de contester et de compléter les affirmations de l’hôtesse d’accueil qui prétendait que l’air pollué qui sortirait de la cheminée d’extraction implantée sur l’aire de « La source » ne gênerait pas les Viroflaysiens, car il serait projeté à une hauteur de 200 à 300 mètres ! Or André sait pertinemment que cela est impossible et que certains Viroflaysiens risquent d’être particulièrement gênés car ils seront dans le panache de sortie de l’air pollué.

 

Il parait que l’hôtesse de Cofiroute n’a pas particulièrement apprécié !

 

Il est toujours en éveil lorsqu’il est question de l’environnement. Nous lui demandons de faire le point lors de nos Assemblées Générales annuelles de la rue.

 

Pierre Tabourier et François Lemaire se retrouvent à ses côtés lors de rares réunions de la commission Extra Municipale Voirie-Environnement-Transports où ils représentent l’Association du Colonel Fabien.

 

Il se tient constamment informé des évolutions de la législation concernant l’environnement et la protection de la nature. François Lemaire, chargé de recueillir et faire suivre le courrier lors des absences d’André, se demande comment il peut absorber cette dose journalière de littérature !

 

Et demain ?

 

Quand on lui demande depuis combien de temps il est en préretraite, André a du mal à répondre : Peut -être depuis 1996 ou 1997 (il est né le 10 octobre 1938). Pour lui, c’est une retraite active et, ce qui est sûr, c’est qu’il reste psychologiquement jeune comme son épouse !

 

N’empêche que nos amis sont devenus maintenant Grands Parents de trois garçons  « géniaux », précise Jeannine : Arnaud, 10 ans, Julien, 8 ans, et Timothée, 4 ans (et demi ajoute-t-il !) Ils demeurent près de Sélestat en Alsace où leur papa, Pierre Henri, est ingénieur en papeterie.

 

Leur maman : Dominique, également Ingénieur, s’est maintenant convertie en professeur de mathématiques.

 

Quant à Isabelle, jusqu'à présent célibataire, elle est Chef de Projet Informatique à l’Office Public Interdépartemental  Essonne Val d’Oise Yvelines, et demeure à Rueil Malmaison.

 

Nous souhaitons à toute la famille de grandir et de vieillir heureuse en souhaitant garder longtemps des amis qui font honneur a la vie civique et amicale dans notre quartier.

 

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