Retour à l'accueil

 

Retour à l'accueil des maisons

6, rue du Colonel Fabien

 

 

 

Elle appartient actuellement à la Famille de Bary qui l’a mise en location depuis le 1er septembre 2001.

 

La maison

 

Bien harmonisée avec celle du N°4, sur une ligne identique et d’un style très proche, s’appuyant l’une sur l’autre tout en restant autonomes sur chacune de leur frontière mitoyenne, cette seconde maison est construite pendant les années 1969-1970, c'est-à-dire un an après sa voisine, par le nouveau propriétaire du terrain de 490 m2, acquis par Georges et Simone Piqué, de Chaville, le 15 janvier 1969, devant maître Daniel Huber, notaire à Versailles.

 

La maison comporte : au rez de chaussée, où l’on accède par un balcon terrasse : Hall d’entrée, cuisine, grand séjour avec cheminée, une chambre, une salle de bains avec w.-c.,

Au premier étage : un dégagement, trois chambres, cabinet de toilette avec douche, un w.-c. séparé et trois greniers. Au dessus combles non aménageables.

Au sous sol : Chaufferie avec chaudière à gaz, une grande salle et un grand garage.

 

Le terrain

 

Comme nous l’avons expliqué antérieurement dans l’histoire des maisons des N° 2 et 4 de la rue, ce terrain, vendu par Jean Simmat, résulte d’un savant partage en lots d’un grand terrain, ce qui explique sa profondeur et la construction de ces deux maisons au fond de leur jardin, en retrait de l’alignement des autres maisons de la rue.

 

La personnalité du premier propriétaire

 

Georges est né en 1927 à Paris, il a 43 ans, patron garagiste près du « Puits sans vin » à Chaville, il est autoritaire et indépendant.

 

Lorsqu’il prend possession de son terrain, l’association de la rue vient d’être homologuée par arrêté préfectoral et tous les propriétaires tenus de se plier à la loi de la majorité.

 

Ses premiers contacts avec l’Association sont froids, car la législation le contraint à payer sa redevance syndicale, et le deviennent plus encore,  lorsqu’il comprend le but poursuivi : la viabilité de la voie.

 

 « J’ai acheté ce terrain parce que le caractère champêtre de ce chemin me plait et vous voulez l’élargir et le viabiliser, Non, je ne marche pas ».

 

Il a fallu la patience et la persuasion de Pierre Caquet, (mari de Mauricette) notre Directeur de l’ASA (Association Syndicale Autorisée des Propriétaires) pour le convaincre que nous ne pouvions continuer à voir nos eaux sales enrichir l’herbe de nos bas côtés  et nos voitures surcharger les garagistes amenés à changer nos suspensions ! Sans compter l’enrichissement de nos propriétés, tout en conservant toute la dimension de son terrain, contrairement à ses voisins d’en face, obligés de céder deux mètres de terre sur toute l’étendue de leur façade.

 

Le ménage Piqué

 

Georges est marié à Simone Muniez depuis 1951. Simone est une fille du Nord effacée, elle est née à Douai en 1924. Nous ne la verrons pas avant la fin de la construction de la maison, .qui est trop grande pour un couple qui restera sans descendant.

 

Simone est de santé fragile ; nous la verrons encore plus rarement que Georges dans nos fêtes et manifestations diverses. Durant la maladie de son épouse, Georges a recours à Philippe Luxereau et lui demande conseil pour sa propre santé.

Elle décède le 11 octobre 1983 à St Sebastien de Morsent dans l’Eure et une délégation de notre Association composée de 4 personnes se rend à son inhumation à St Rémy sur Avre.

 

Après le départ de Simone, Georges nous sera reconnaissant de notre démarche et nous paraîtra de plus en plus accessible, devenant parfois blagueur sinon grivois au cours de nos rencontres associatives.

 

Un jour il nous raconte comment s’est déroulée sa conscription militaire :

 

« Lorsque je me fais recenser, figurez vous que le troufion de service me dit : tu n’es pas inscrit puisque tu es du sexe féminin !

Mon père qui avait du trop arroser ma naissance avait déclaré à l’état civil : Georges du sexe féminin.

Inutile de vous raconter ma réaction ! Vous me croirez si vous voulez, mais j’ai du me déculotter devant trois médecins majors pour authentifier mon sexe masculin, au regard de la République Française ! »

 

Mais Georges Piqué, mal dans sa peau et dans son corps depuis la mort de Simone, se laisse aller, sans objectif dans sa vie de retraité de 61 ans, et décide du jour au lendemain de vendre sa propriété a un marchand de biens : Mr Adam, qui l’acquiert le 30 mai 1988.

 

Auparavant nous lui disons au revoir, en même temps qu’a Zita et Jean Veys, le 21 mars 1988 à la «Ville aux Bois », en leur offrant des cadeaux souvenirs : de belles photos anciennes, agrandies et encadrées de notre quartier des Sables.

 

Georges retourne habiter Chaville où nous le rencontrons parfois au Monoprix, mais il décline rapidement et doit être hospitalisé plusieurs fois à Paris où il décède le 17 avril 1992.

 

Suivant ses dernières volontés il sera transporté dans la sépulture familiale des Piqué, près de Simone son épouse, qu’il a ainsi rejoint dans sa dernière demeure terrestre de St Rémy sur Avre.

 

La famille Sharpe

 

Le 28 décembre 1988, Nigel Sharpe et Dominique Godard, mariés depuis le 12 décembre 1981, achètent, devant maître Bastard de Crisnay, de Garches, la maison du N°6 de la rue du Colonel Fabien, à Mr Adam, marchand de biens, qui l’avait acquise 5 mois auparavant, en vue de la revente.

 

Nigel est anglais. A 33 ans, il est directeur Informatique à Paris.

Dominique, gentille Parisienne de 31 ans, se consacre à leurs deux enfants : Anthony 5 ans et Laura 18 mois.

 

L’association des Propriétaire de la rue du Colonel Fabien est heureuse de les accueillir à son Assemblée Générale du 20 janvier 1989, dans la maison de la « Ville aux Bois ».

 

Ils arrivent de Chaville où ils demeuraient près du bois de Meudon, et souhaitent acheter une maison  plus ensoleillée, sur la rive droite de Viroflay, près de la forêt des Fausses Reposes.

 

Très vite la famille s’insère dans le quartier, qui possède derrière la Ville aux Bois, une crèche familiale: « Barbe à Papa », gérée par les parents, qui s’investissent tour à tour pour la faire fonctionner et dans laquelle Dominique deviendra vite l’une des responsables.

 

Nigel se souvient de la gentillesse des filles Luxereau venant faire du baby-sitting pour permettre aux parents de se relaxer de temps en temps, et aussi des contacts avec les Taché, notamment lors de vacances de ski, où ils ont emmené Joanna.

 

La famille Sharpe participe activement à nos fêtes ; elle se déguise en Fleurs et en Soleil, avec d’autres enfants de la rue, pour célébrer la fête de la musique le 21 juin 1990, à « La Roulotte », sur l’avenue du Général Leclerc à Viroflay, où Laura représente fièrement l’association du Colonel Fabien.

 

L’année suivante, on inaugure la plaque de la  villa « Les Hirondelles », sur la maison des Lemaire, avant de monter tous ensemble dans la forêt de Fausses Reposes pour le ramassage du bois mort, sous la conduite de Mr l’Inspecteur des Eaux et Forêt. Laura grimpe sur les épaules de son papa pour aller chercher le bois qui fera un joli feu de cheminée  dans la grande salle de séjour de leur maison.

 

En 1993 Dominique et Nigel se séparent d’un commun accord et vendent leur maison à la famille de Bary.

 

Aujourd’hui Anthony, qui a 22 ans, a pris son indépendance et habite à Paris.

Laura, qui est majeure depuis quelques mois, préfère rester avec son papa

 

Ils habitaient Sèvres mais ont décidé de vivre en province et viennent de partir pour Tours, ce qui n’empêchera pas Nigel de poursuivre ses activités professionnelles à Paris, à une heure de TGV de sa nouvelle résidence

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La famille de Bary

 

Elle emménage au mois d’août 1993, venant d’un immeuble de la rue Jules Herbron, de Viroflay, toute heureuse d’avoir acquis cette maison et son jardin, vendue par la famille Sharpe, devant Maitre Jean Pierre Schaffer, notaire à Paris, le 5 de ce mois.

 

Anne et François, mariés à Dieulefit (Drôme) le 6 août 1983, ont 3 enfants : Brice 5 ans, Laurence 3 ans et Caroline 8 mois. Enfin, tout ce petit monde va pouvoir s’ébattre et  faire du bruit sans gêner le voisinage.

 

François, né en1951 à Loriol (Drôme), est directeur des Ressources Humaines à Paris.

 

Anne, née en1956 à Metz, cumule son rôle de mère de famille et sa profession de cadre à la  Société Générale à Paris, mais elle est, à ce moment, en congé de maternité.

 

L’association de la rue et sa présidente, Françoise Chuet, les accueillent à « La Ville aux Bois » le dimanche 26 septembre 1993, à l’issue d’un tournoi de ping pong, où vainqueurs et vaincus se retrouvent autour du verre de l’amitié.

 

Pour réaliser un bon équilibre et donner un allié à Brice, son petit frère Renaud naît en janvier 1996, sous la protection de « Ste Félicité » à  Paris (clinique où sont nés tous ses frères et sœurs).

 

Aménagement et agrandissement de la maison

 

Dès leur arrivée dans leur maison, en 1993, François et Anne avaient déjà réaménagé totalement la cuisine et la salle de bains du rez de chaussée et créé la salle de bains du premier étage.

 

Six mois après la venue de Renaud, Anne et François agrandissent leur maison. Sans nuire à son harmonie avec la maison voisine et l’environnement.

 

Le nouvel appendice est édifié sur deux niveaux, en retrait, sur le coté gauche, et sur l’arrière de  la construction initiale. Ils créent ainsi deux chambres supplémentaires et une salle de douche.

 

Ils utilisent habilement la terre des fondations, pour remblayer l’arrière de la maison et transformer la fenêtre du grand séjour, en une porte fenêtre donnant directement sur le jardinet ainsi créé. L’agrandissement s’accompagnera d’un crépi clair qui rajeunira la maison, devenue très spacieuse.

 

La vie dans le quartier

 

Un incident est venu, une fois, troubler la paix  de la famille et intriguer le quartier.

 

Une nuit, Anne, entend  des bruits suspects dans les combles « non aménageables » au dessus de son lit. ! Stupeur, qui a pu s’introduire ? Serait-ce un fantôme ? La « Giroflée Libre » est chargée de l’enquête.

 

C’est Jean-Pierre Toulgoat qui révèle le lendemain : « je viens de voir une grosse fouine, remonter la rue en direction de la forêt » C’est elle, de toute évidence, qui s’était introduite dans les combles de la maison, mais nous n’avons jamais su comment !

 

Pendant 8 ans nous rencontrons souvent Anne et nos jeunes voisins dans les diverses manifestations de la  rue : en 1994, Brice en tant que Président du Jury, ceint de l’écharpe tricolore, remet au doyen d’âge le diplôme de Président d’Honneur à Vie ! Ou bien encore Caroline se transforme en Reine lors de la fête de septembre 1999. Anne garde les souvenirs des premiers pas de Caroline et de ceux de Renaud et puis des conseils de jardinage échangés avec Claire Luxereau à travers le grillage !

 

Jusqu’au jour où, par suite d’obligations professionnelles de François, toute la famille nous quitte pour Strasbourg, le 1er Septembre 2001, après avoir loué la maison à la famille de Penfentenyo, par l’intermédiaire d’une agence de Viroflay.

 

Par amitié, Anne et François avec lesquels nos contacts sont toujours cordiaux, restent adhérents de notre Association.

 

La famille de Penfentenyo

 

Elle arrive dans cette maison le 1er septembre 2001, lorsque chacun se préoccupe de la rentrée des classes.

Elle vient de Boulogne sur Mer, en raison des obligations d’Alain

 

Qui est directeur du management de projet et de la qualité chez « Scetauroute », entreprise d’environ mille personnes, dans l’ingénierie d’infrastructures (routes, voies ferrées, canaux, pipe-lines, ports, aéroports), dont le siège est à Saint Quentin en Yvelines.

 

Cette maison est sa dernière chance de pouvoir regrouper sa famille, tout en répondant aux exigences de son entreprise. La famille en est à son 9ème déménagement pour des raisons identiques.

 

Quelques jours plus tard nous faisons connaissance de Tiphaine, son épouse charmante, arborant toujours un large sourire. Tiphaine et Alain sont d’origine bretonne, comme leur nom le laisse à penser, mais ils ont vécus 15 ans en Afrique (Ethiopie, Guinée, Zaïre) puis en France : Versailles, St Malo, Boulogne sur Mer où ils sont resté 8 ans.

 

Mariés le 20 octobre 1979 à Fougères, ils ont 5 enfants, tous nés dans la clinique et sous le signe de « l’Espérance » à Saint Malo : Maud, en1 981; Tanguy, en1983 ; Solène, en 1985 ; Louis-Marie, en 1988 ; Margo en1990.

 

Nous accueillons la famille lors de notre fête de rentrée du 15 septembre 2001, à laquelle enfants et parents participent avec entrain et beaucoup de gentillesse. Cela leur donne l’occasion de découvrir, chez Yu-Ing et Alexis Galley, des cousins communs !

Tiphaine est très attentive à la peine de la Famille Galley partagée par tout le quartier, lors du décès du  « Petit Louis » Elle compose une prière et nous aide à entourer Yu Ing, Alexis et Laure, dans une cérémonie intime et très touchante à l’Eglise ND du Chêne le 16 mars 2002, suivie d’un échange amical autour d’un verre de l’amitié partagée.

 

C’est également une personne de caractère qui va jusqu’au bout de ses  engagements.

 

Dès son arrivée elle prend conscience des difficultés des familles à revenus modestes à se loger à Viroflay. Elle est douée en communication et participe avec d’autres, à la réflexion de la communauté catholique de Viroflay sur le droit au logement pour tous .Elle va même jusqu’à demander à l’abbé Pierre lui-même, en mars 2004, de soutenir notre action !

 

Avec Alain, elle est engagée dans des œuvres caritatives concernant les plus déshérités du tiers monde, ou bien encore les prisonniers, en les visitant avec le soutien de l’association du « Bon Larron ».

 

Nous verrons moins Alain et les grands enfants, pendant les 3 années qu’ils ont passé dans le quartier, sauf lorsque François Lemaire les appellent à l’aide, pour résoudre des problèmes d’ordinateur !

 

La famille nous quitte le 1er août 2004, mais nous laisse un message que nous n’oublions pas et que nous résumons :

 

«  Où que vous alliez, allez-y avec le cœur.

 

Bien qu’étant déjà à notre 10ème déménagement, nous sommes heureux cette fois ci de ne pas aller trop loin. Nous changeons seulement de rive, puisque nous allons habiter sur la rive Gauche, au 16, rue Raymond Poincaré.

Nous emportons avec nous des souvenirs du Colonel Fabien, des pousses de bambou, que nous allons planter dans notre jardin de la rive gauche

Nous remercions tous nos voisins à qui nous savions demander quelque fois un service, en étant sûrs que la réponse serait toujours positive ».

 

Bienvenue à la famille de Pontbriand

 

C’est au cours de l’été 2005 que nous accueillons Xavier et Annaïk de Pontbriand avec Maël, 18 ans, Gildas16 ans, Goulven 15 ans, Maîwen11ans et Mériadec 8 ans.

 

Annaïk gouverne sa famille, Xavier est colonel d’infanterie, chef d’état major de l’armée de terre à Paris.

Lors de notre fête de rentrée il s’est simplement présenté comme le second colonel de la rue !

 

Annaïk et Xavier ont été absolument charmants en participant souvent aux réunions ou activités joyeuses de l’Association, pendant le temps de leur séjour dans notre rue, qui a pris fin en Juillet 2007, en même temps que celui de Gisèle et François Lemaire. Ils se sont promis de se retrouver dans le Nord, car Xavier a été promu au grade de général à Lille.

 

Bon vent à cette famille bretonne, très simple malgré son rang, et qui, personnellement, à contribué à me faire voir d’une autre façon le rôle de l’armée Française.

 

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